Sophro-énergétique intégrative®

Quelle que soit la nature du mal-être (physique ou psychologique), la souffrance n’est ni le fruit du hasard ni une punition, elle est une indication.

Ce que nous prenons pour une épreuve, n'est autre que l'appel de notre corps, de notre cœur et de notre âme.

Si nous savons l’écouter, il nous donne la direction de ce qui, en nous, a été occulté et emprisonné.
Et si nous sommes prêts à aller au-delà du mieux-être, il nous guide vers le retour à la source de notre Être.

Pourquoi ce nom ?

  • Sophro car la SEI® a plusieurs points communs avec la sophrologie :
    - Elle établit un lien direct entre le corps et l’esprit.
    - Elle s'appuie sur la phénoménologie en invitant le consultant à se tourner vers l'intérieur et
    à accueillir ce qui s'y trouve sans jugement et sans attente.
    - Elle établit des protocoles de suivi personnalisé pour son consultant.
  • Énergétique car la SEI® utilise les soins énergétiques, non pas en envoyant de l’énergie,
    mais en permettant aux énergies émotionnelles d'être libérée.
  • Intégrative car la SEI® permet de :
    - Réintégrer des parts de soi qui étaient restées clivées dans l’inconscient suite aux traumatismes du passé.
    - Retrouver la connexion avec son être profond et le laisser se déployer.

Les champs d'application

Quelles que soient les histoires personnelles, la période intra-utérine, la naissance et la petite enfance laissent des traces et des clivages dans la psyché de chacun d'entre nous.

En effet, dans les moments difficiles où les émotions le submergent, l'enfant ne sait pas quoi en faire.

Il développe alors des stratégies de survie pour se protéger des traumatismes et des manques d'amour.

Conséquences :

  • Les émotions stockées dans le corps forment des agrégats énergétiques qui vivent toujours dans l'adulte que nous sommes devenus.
    Cette charge émotionnelle est prête à être réactivée à la moindre occasion.

  • Pour essayer de contrôler ces sensations désagréables, nous avons inconsciemment cloisonné certaines parties de nous.
    Ces murs intérieurs nous coupent également de tout ce qui est bon à ressentir (joie, envies, enthousiasme, amour, créativité, puissance d'action) et mettent un filtre sur notre réalité.

  • Déni de Soi : Dévalorisation, désamour de soi, autopunition (jugements, culpabilité).

  • Croyances limitantes : Je n'ai pas de valeur, je ne suis pas digne d'être aimé(e), j'ai fait quelque chose de mal, je ne mérite pas d'être là...

  • Tous ces masques et ces croyances forment ce que l'on croit être notre personnalité.
    Nous la supportons un certain temps, mais il arrive un moment où l'on se sent à l'étroit dans cette prison intérieure où l'on en a assez de répéter en boucle les mêmes comportements qui polluent tous les domaines de l’existence.

  • Parfois le corps émotionnel est tellement en souffrance que le corps physique développe des pathologies et des maladies pour attirer notre attention.

Les objectifs

Dans la majorité des cas, un consultant arrive en séance avec un symptôme (psychique, physique ou émotionnel) qu’il aimerait voir disparaître. Pourtant, l’objectif de la SEI® n’est pas de combattre la souffrance (qu’elle soit traumatique ou existentielle) mais plutôt de permettre à ce qui est souffrant d’être accueillis, pacifié et libéré.

 

Pour ce faire, le praticien va pouvoir déployer son accompagnement sur plusieurs niveaux.

 

Le premier palier est consacré à l’accueil des émotions, afin que la masse émotionnelle qui a été emmagasinée depuis l’enfance puisse être libérée. Il est principalement orienté vers le corps (les sensations) et l’énergie émotionnelle.

 

Le deuxième palier est orienté vers la psyché et l’inconscient.

Il va permettre aux parts blessées du passé (enfants intérieurs par exemple, mais également le transgénérationnel) d’être accueillies et entendues.

 

La mise en place de ces deux premiers paliers d’accompagnement, liées aux souffrances traumatiques, va permettre au consultant de retrouver un certain niveau de bien-être au travers l’augmentation significative de :

 

-       Son lâcher prise.

-       Son calme et sa paix intérieure.

-       Sa sensation d’être vivant.

-       Ses sensations de joie et de liberté.

-       Sa capacité de non-jugement et d’acceptation.

-       Sa résilience.

-       La pacification de son rapport à lui-même et aux autres.

-       Sa confiance et son estime de soi.

 

Si ces deux premiers paliers, d’ordre thérapeutique, sont en rapport avec le bien-être et la connaissance du « moi »,
le troisième concerne ce que l’on pourrait désigner comme la connaissance de Soi et le déploiement de qui vous êtes vraiment.

Les moyens

Le praticien en SEI® va s’appuyer sur cinq leviers, qu’il va incorporer au fur et à mesure de son accompagnement et

qui vont agir en synergie.

Les exercices corporels

  • Pour maintenir nos émotions sous contrôle, l’égo exerce constamment une légère pression sur le corps afin de le maintenir sous anesthésie. Nous ne nous en rendons même plus compte tellement cela nous semble naturel, alors que cela n’est qu'habituel.
  • Pour aider le corps à relâcher ces contractions, les exercices corporels vont faciliter le lâcher-prise, dans un objectif de rééducation.
  • Progressivement, ce retour au corps et cette ouverture au ressentis faciliteront les libérations émotionnelles.

Les libérations émotionnelles

  • C’est la partie pédagogique de l’accompagnement.
  • Séance après séance, le praticien va transmettre à son consultant le moyen d’accueillir corporellement
    ses émotions au lieu de les fuir, de les gérer ou de les combattre.
  • L’efficacité de l’accompagnement repose sur la collaboration entre le consultant et le praticien.

Les soins énergétiques

  • Les traumatismes du passé ont cristallisé les énergies dans le corps.
  • Ce figement énergétique est responsable de la plupart de nos maux contemporains (problèmes d'ancrage, stress, douleurs de toutes sortes, manque de vitalité, dépression, maladies, etc…).
  • Les deux premiers leviers contribuent à rouvrir des espaces énergétiques,
  • les soins énergétiques ont vocation à aller plus loin, en libérant les miasmes et autres agrégats qui obstruent les cellules et les canaux énergétiques.
  • Plus d'informations sur l'énergie ICI

L'accueil des parts en souffrance

  • Beaucoup de parties de nous ont été clivées dans le passé et attendent d’être retrouvées et accueillies.
  • En effet, par ignorance, nous continuons inconsciemment d’être les geôliers de nos prisons intérieures.
  • Le praticien en SEI® ne cherche pas à éradiquer un symptôme, car il considère que celui-ci est un appel au secours d’un être en nous (enfant intérieur, parts blessées issues du passé du consultant ou encore transgénérationnel).
  • Il va donc accompagner son consultant afin d’aller à la rencontre de ces parts en vue d’une remédiation.
  • Quand ces Êtres se sentent véritablement rencontrés, reconnus et entendus, ils peuvent réintégrer le Soi.
  • Cette reconnaissance de ces Êtres permet naturellement, un apaisement vis-à-vis de la situation avec une possible disparition du symptôme.
  • Le symptôme disparaît non pas parce qu’il y a eu « guérison » mais parce qu’il n’est alors plus nécessaire.

L'approche trans-personnel

  • Le trésor caché au fond de chacun d’entre nous dépasse largement le cadre du petit moi, même débarrassé de ses souffrances.
  • Nos repères habituels et nos cinq sens ne suffisent pas à appréhender la totalité de ce que nous sommes.
  • Chaque Être humain porte en lui le besoin ultime de transcender sa petite personne et sa condition, afin de réaliser sa véritable nature.
  • Le praticien en SEI®, ayant lui-même retrouvé cet espace sacré en lui, pourra guider son consultant sur le chemin de son intériorité.

Témoignage

Comme souvent, les mots de Jeff Foster me touchent en plein cœur.

Et ce texte là tout particulièrement car il me ramène à mon long chemin et ma propre difficulté à poser sur moi-même ce regard du cœur qui pacifie alors que je vois si bien l'œuvre d'art qui scintille en chaque être, derrière les masques et les faux-semblants.

Alors que j'accueille aisément les ombres et les imperfections des autres, j'ai passé des années à lutter avec acharnement contre moi-même, à tel point que j'ai développé un trouble obsessionnel compulsif peu connu sur lequel je n'ai pu mettre un nom qu'assez récemment : la dermatillomanie. À la honte de mes problèmes de peau liés à des troubles hormonaux, est venue s'ajouter la honte et la culpabilité de ce comportement irrationnel qui ne faisait qu'empirer l'état de ma peau, que je n'arrivais pas à maîtriser et dont j'étais incapable de parler. Pendant des années je me suis acharnée sur ma peau, je me suis cachée sous du maquillage alors que j'aime tellement mieux le naturel et que j'ai tellement à cœur d'être la plus authentique possible, je me suis enfermée dans la honte et isolée socialement. J'ai parfois même, dans les plus sombres moments de désespoir, voulu en finir et me libérer de ce corps si souffrant.

Et puis il y a eu des rencontres, des mots, des regards, des gestes salvateurs qui m'ont peu à peu réconciliée avec mon corps. De l'accueil, de la bienveillance, de la tendresse, de la douceur qui m'ont mis du baume au coeur et m'ont aidée à changer de regard sur moi-même et à m'ouvrir à la relation à l'autre.

Après une longue errance j'ai fini par trouver la personne dont j'avais besoin pour m'accompagner dans un travail d'exploration intérieure. J'ai cessé de lutter, je me suis reconnectée à ce corps que je rejetais et malmenais depuis si longtemps, j'ai appris à écouter son langage, à me reconnecter à mes émotions, à les accueillir sans jugement, je me suis ouverte à un processus intense de libération des mémoires traumatiques et des mécanismes adaptatifs de défense qui en découlaient.

Derrière ce comportement pathologique qui n'était qu'un symptôme, derrière ce besoin de contrôle et de perfection, derrière ce sentiment d'être sale et ce besoin impérieux de me purifier j'ai découvert des blessures qui avaient laissé des traces profondes dans mon corps et ma psyché. Je suis remontée aux racines de cette honte qui m'étouffait, je me suis replongée dans des blessures d'abus, de trahison, d'inceste vécues dans ma lignée familiale et par moi-même dans un cercle vicieux de schémas répétitifs qu'il était temps de rompre. D'autres souvenirs sont remontés : d'abord celui de la honte que j'avais ressenti la première fois que j'étais tombée sur une vidéo pornographique et que j'avais ressenti dans mon corps une excitation sexuelle alors que je trouvais ces images tellement dégradantes. La sensation d'être trahie par mon propre corps, l'horreur de me percevoir comme une perverse... Et puis un souvenir plus ancien, des images un peu floues de la cour de l'école maternelle, moi dans un petit recoin qui ai baissé ma culotte pour montrer mon sexe à une autre petite fille dans une curiosité spontanée, innocente et enfantine. Et cette surveillante qui nous a surprises, engueulées et humiliées publiquement, cette sensation d'incompréhension et de honte extrême, cette envie de disparaître et d'échapper à tous ces regards tournés vers nous et ces mots qui se sont imprimés en moi : "tu es dégoûtante !".

Toutes ces blessures, je les ai retraversées dans mon corps et j'ai pu m'en libérer par la parole et par des purges énergétiques. Et sur ces plaies remises à vif j'ai laissé l'amour faire son œuvre, simplement en m'y ouvrant, encore et encore, jusqu'à l'apaisement. J'ai enfin pu m'offrir à moi-même ce regard du cœur qui peut tout transmuter. J'ai pu me reconnecter à la jouissance d'habiter mon corps.

Aujourd'hui ce comportement compulsif n'a pas complétement disparu, mais il s'est très nettement atténué et j'ai bon espoir que ça continue dans ce sens. Je ne suis plus en lutte, je me sens tranquille, apaisée, il n'y a plus de honte ni de culpabilité. Je me sens maintenant capable de me montrer sans maquillage avec des marques sur le visage et d'en parler sans trop de gêne.

En parler ici, dans cet espace public, est un pas de plus sur le chemin de l'acceptation et de la guérison.

Et je le pose aussi ici comme une balise qui, peut-être, pourra apporter une lueur d'espoir et du soutien à des personnes concernées par ce trouble. Vous n'êtes pas seules, ce n'est pas une fatalité, vous pouvez vous faire accompagner et je suis disponible à l'échange si vous le souhaitez...

Merci de m'avoir lue.

Merci à toutes les personnes qui m'ont aidée et m'aident encore sur ce chemin.
Tout particulièrement à toi David pour ton précieux accompagnement.

Merci Satyam pour ce partage, pour nos échanges et pour ton regard du cœur.

Lucie

  • D'autres témoignages ICI.

Avertissement

  • Cet accompagnement ne se substitue pas à un suivi médical, mais il peut être complémentaire.